« Cognition synthétique » dans l’ensemble du site

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En vérité, tout comme le terme « d’intelligence artificielle », celui de « cognition synthétique » est prétérité. C’est une manière subjective d’aborder l’intelligence et la cognition par référence anthropomorphique. Mais en réalité, il y a intelligence… ou pas. Si la machine est intelligente, son intelligence ne saurait être artificielle, puisqu’alors elle ne découle plus de l’humain. Et si elle découle de l’humain, alors la machine n’est pas intelligente, c’est l’humain qui l’est. De même pour la cognition, si la machine est cognitive, sa cognition ne saurait être artificielle, puisque par définition la réflexion est autonome et donc non d’origine humaine. Et ce d’autant que dans l’avenir les machines produiront elles-mêmes les composants leur permettant d’accéder à ces fonctions. Il n’en reste pas moins qu’aujourd’hui nous sommes loin de la conscience, même dans une acception plus large que notre référentiel biologique commun. Pour accéder à la conscience, il manque la plasticité cérébrale. Aujourd’hui les réseaux neuronaux sont physiques, ce sont des algorithmes, circulant dans des circuits, qui par définition ne sont pas réorientables. Il faut un cerveau biologique pour cela et d’aucuns y travaillent. Un jour les machines auront des cerveaux biologiques élevés en laboratoire. Mais, aussi, récemment, un cerveau virtuel, dématérialisé, a été créé, ce qui a outrepassé l’état des connaissances. Un ordinateur suffisamment puissant, quantique, pourrait en effet virtualiser intégralement un cerveau et donc apporter la plasticité nécessaire à la cognition à la machine. La puissance colossale dont il devrait disposer fait que ce ne sera pas pour demain, mais le concept est là. [Lire plus…]

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