Oubliez la dématérialisation, le virtuel. Le numérique pèse bel et bien sur l’environnement : il consomme de l’électricité, rejette des gaz à effet de serre, incite à l’exploration minière… Les empreintes sont multiples mais pas si évidentes à mesurer.
Et nombre de datacenters sont alimentés 100% en énergie renouvelable. On a remplacé des véhicules consommant des millions de litres de pétrole pour acheminer du courrier ou des bottins de téléphone pesant si lourd qu’on les utilisait pour interroger les interpellés sans laisser de traces… par des datacenters ne consommant AUCUNE énergie extérieure à leur propre complexe. Mieux, avec des concepts comme avec Qarnot, on va même jusqu’à installer la ressource informatique dans des radiateurs qui servent à chauffer des bureaux ou des logements ou des chambres d’hôtel. Ainsi, la ressource informatique est alimentée par de l’énergie renouvelable et le refroidissement sert à chauffer les bâtiments. Il faut imaginer l’économie fabuleuse d’énergie.
Et au lieu de ça des mal embouchés disent « ça consomme tant », « ça pèse tant », « il faut tant de terres rares »… il n’y avait pas de terres rares dans les magnétoscopes et les lecteurs CD ?