Pablo Ross, biologiste à Davis, en Californie, travaille sur les chimères mi-humaines, mi-animales. Un sujet d’étude qui demeure extrêmement sensible. Car si l’objectif est d’aider le genre humain en développant des organes à des fins de greffe au sein d’une enveloppe animale, de nombreuses questions éthiques se posent. Aux États-Unis, un groupe de scientifique mené par Pablo Ross, biologiste de la reproduction et vétérinaire à l’Université de Californie poursuit ses recherches sur les embryons hybrides humain-animal, et ce, en dépit du moratoire de la NIH (National Institutes of Health ) établit en septembre dernier. Ainsi, l’équipe de biologistes planche sur l’implantation de cellules humaines iPS dans des embryons de porcs, dans l’espoir de développer des organes humains dans les fœtus …